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Permanences téléphoniques le mercredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00
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Notre association a pour but de grouper, sous l'égide de la loi de 1901 les agents des Chemins de Fer en activité et retraités de la S.N.C.F. et des Réseaux Secondaires de France, Anciens Combattants de toutes les guerres et campagnes coloniales, prisonniers, déportés ainsi que leurs ayants droit, veuves ascendants, descendants.
Toute personne peut également adhérer: comme « Ami de l'A.N.C.A.C. » dès lors qu'elle s'engage pour soutenir nos droits, le progrès social, la PAIX, le désarmement et l'amitié entre les peuples.
Ne peut adhérer à l'Association toute personne qui profère des propos racistes, antisémites ou xénophobes.
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L’ANCAC a ravivé la flamme sous l’Arc de Triomphe
Alors que le pays est occupé, et que les combats pour la libération ont débuté après le débarquement du 6 juin 1944, les cheminots ont fait preuve d’un courage remarquable en s’engageant dans la grève malgré la répression. Résister alors que le pays est occupé, c’est faire preuve d’une conscience élevée et d’un grand courage.
En effet, le 10 aout 1944les combats pour la libération de notre pays sont engagés. La région Parisienne est celle d’où partent les convois de ravitaillement, de munitions, d’arment et de troupes nazies. Plus rien ne devait transiter par Paris.
Pour ce faire les cheminots donnèrent le signal en lançant un ordre de grève le 10 août 1944 aux dépôts d’Ivry sur seine, Vitry sur seine, Villeneuve saint Georges, ainsi qu’à celui des Batignolles. Ce mouvement fut suivi par l’ensemble des établissements autour de Paris.
Les combats à Paris commencèrent le 18 août et entrainèrent le peuple Parisien à sa libération le 25 août. Le peuple Français a suivi pour libérer tout le pays.
Le dimanche 10 aout l’ANCAC a commémoré le 81è anniversaire de la grève insurrectionnelle des cheminots du 10 aout 1944.
Dès 18h00 une centaine de personnes se sont rassemblés sur le parvis de l’Arc de Triomphe
Sont représentés,
L’ANCAC Robert Baptier, Micheline Pichon et Jean-Paul Hetes. La SNCF, Alexandre Manary. La fédération CGT Aurélien Hamon. L’Orphelinat National des Chemins de fer Olivier Gendron. M. Beaudelot. M. Guy HERVY du comité parisien de la libération. Les associations d’Anciens Combattants. Le chef de cabinet du gouverneur militaire de Paris, le lieutenant-colonel Jean Charles Spiter.
Un détachement de la musique de la gendarmerie nationale. Le 13ème bataillon de chasseurs alpins de Chambéry. Des parachutistes de Carcassonne qui assurent la mission Vigipirate à Paris.
Le drapeau de la flamme était porté par la section de Limoges. Le drapeau national de l’ancac par la section de Sarrebourg. Pour l’ANCAC les drapeaux de Sarrebourg, Marseille, Villeneuve Saint Georges. Le drapeau de l’Arac et des drapeaux d’autres associations
Après le défilé des portes drapeaux et le dépôt de gerbe par différentes personnalités, la flamme a été ravivée par M. Robert Baptier président de l’ANCAC.
Le bureau national de l’ANCAC tient à remercier les participants avec une pensée particulière pour les adhérents de l’ANCAC qui ont contribué à la réussite de cette journée nationale du souvenir.
Les cheminots dans la résistance
La Grève Insurrectionnelle lancée le 10 août 1944 par le Comité Central de Grève constitué par les responsables clandestins des principaux établissements de la région parisienne, est le résultat d'une longue suite d'actions.
Les cheminots travaillent 54 heures par semaine, le réseau ferré est au service de la stratégie des armées allemandes.
Le ravitaillement est difficile, de nombreuses marchandises manquent. Il faut très souvent passer des heures dans des queues devant les magasins pour obtenir, contre des tickets d'approvisionnement, de maigres denrées. Subvenir aux besoins d'une famille relève généralement de l'exploit. Tout manque.
Depuis le décret Daladier du 26 septembre 1939, la CGT est dissoute, ses militants arrêtés, emprisonnés, les syndicats démantelés. Les chefs d'établissement sont chargés de dresser le fichier politique du personnel.
Des organisations syndicales "légales" sont créées, leurs responsables nommés par les préfets et leur action s’inscrira dans le cadre de la Charte du Travail du régime de Vichy qui supprime tous les droits des salariés, interdit la grève et l'action revendicative. Cette (charte sera d'ailleurs rejetée par la grande majorité des travailleurs.
Malgré la répression, les militants qui ont pu échapper aux arrestations cherchent à renouer les liens. Les organisations clandestines se constituent. Les actions revendicatives pour l'augmentation des salaires, l'amélioration du ravitaillement vont se multiplier dans tout le pays
Lorsque l'Allemagne nazie institua le S.T.O. du Travail Obligatoire - les salariés français doivent partir travailler en Allemagne), les cheminots, à l'appel de la CGT, lutteront contre cette déportation d'ouvriers, souvent avec succès.
Dans les établissements, la vie syndicale clandestine est difficile. Il faut organiser les cheminots dans l'action malgré la direction qui appelle fréquemment la police quand les cahiers revendicatifs lui sont présentés. De plus, elle procède à l'épuration des militants, les plus actifs sont licenciés.
Les militants s'organisent en "triangles", c'est-à-dire que chaque militant ne connaît que celui qui le précède et celui qui le suit dans le syndicat clandestin, de façon qu'en cas d'arrestation l'organisation ne soit pas démantelée et puisse continuer de fonctionner.
Il s'agit aussi de lutter contre les tentatives d'infiltration d'agents de la police de Vichy ou de la Gestapo.
Dépôt de gerbe et ravivage de la flamme par
Robert Baptier
Président de l’ANCAC
Chevalier dans l’ordre national du Mérite