Limoges

 

Commémoration de la libération de la ville le 21 août 2025

 

À l'issue des combats victorieux du Mont-Gargan (la petite Russie) qui durèrent du 17 au 24 juillet 1944, Les FFI se rapprochent progressivement de Limoges. Le 16 août, la Milice fuit précipitamment la ville de Limoges. Forte de 8 000 hommes, l'armée de Guingouin encercle Limoges. Dès le 19 août, des négociations sont entreprises en vue d'une capitulation sans combat de la part des occupants.

Le 21 août, Limoges est libérée sans un coup de feu par le colonel Georges Guingouin, préfet du maquis, et ses maquisards. La préfecture de la Haute-Vienne est délivrée après son encerclement par les forces françaises de l'intérieur, mais aussi par le fait d’une négociation avec le général allemand représentant l'armée occupante.

La reddition du général Gleiniger, chef de la garnison allemande de Limoges, est obtenue le 21 août au soir, après que l'essentiel des troupes ennemies a déjà quitté la ville en fin d'après-midi. Elle est signée au siège de l'état-major allemand, hôtel de la Paix, place Jourdan. Le général Gleiniger disparaît dans des conditions obscures sans doute assassiné par des SS fanatisés.

Le titre de gloire, pour les FFI, ce jour là c'est d'avoir réussi à sauver et libérer tous les emprisonnés de la maison d’arrêt de Limoges, place du Champ de Foire, leurs frères d'armes et d'espérance, dont la vie était dangereusement menacée.

N'oublions jamais tous les combats autour de Limoges et les nombreux résistants qui ont payé de leurs vies pour que notre ville soit enfin libre.

N'oublions jamais toutes les familles meurtries, les combattants ayant gardé des séquelles psychologiques et physiques pour le restant de leurs jours.

            Michelle Guingouin fille du colonel Guingouin                            Jean-Jacques MAGADOUX fils du commandant MAGADOUX