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Vous pouvez nous joindre à notre siège national au 7ème étage
9 Rue du Château Landon
75010 Paris
Permanences téléphoniques le mercredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00
Téléphone : 01 42 05 12 13
Mail :
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Notre association a pour but de grouper, sous l'égide de la loi de 1901 les agents des Chemins de Fer en activité et retraités de la S.N.C.F. et des Réseaux Secondaires de France, Anciens Combattants de toutes les guerres et campagnes coloniales, prisonniers, déportés ainsi que leurs ayants droit, veuves ascendants, descendants.
Toute personne peut également adhérer: comme « Ami de l'A.N.C.A.C. » dès lors qu'elle s'engage pour soutenir nos droits, le progrès social, la PAIX, le désarmement et l'amitié entre les peuples.
Ne peut adhérer à l'Association toute personne qui profère des propos racistes, antisémites ou xénophobes.
Merci de nous contacter
ANCAC
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Permanence tous les mercredis de 9 H à 12 H et de 14 H à 16 H
Message de l'UFAC pour le 11 novembre 2024
Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre
Reconnue d'UtiIité Publique par Ordonnance no 45.1181 du 14 Mai 1945
NIBéf • GR]AMK 124
L 'IJFAC souhaite que ce message soit lu par une jeune fille ou un jeune garçon. Il convient toutefois que la lectrice ou le lecteur ait non seulement lu le texte auparavant, mais qu'aussi il lui ait été expliqué. Il appartient donc à toute instance éducative ou associative parrainant localement cette future lectrice ou ce futur lecteur, d'assurer cette information en insistant sur le contexte de l'époque.
Aujourd'hui, nous commémorons, dans toutes les villes et dans tous les villages de France, la signature à Rethondes, il y a 106 ans, de l'Armistice mettant fin à la guerre de 1914-1918.
Après le conflit, partout ou presque partout, ont été érigés des monuments aux morts ou des stèles commémoratives, véritables sentinelles de la mémoire qui nous rappellent les sacrifices et les souffrances endurés par nos aînés.
La majorité de ces lieux de mémoire ont été réalisés dans l'immédiat après-guerre et souvent à l'initiative d'anciens combattants survivants. C'était le moyen qui leur avait semblé le plus efficace pour honorer leurs camarades ayant fait le sacrifice de leur vie et pour favoriser la prise de conscience par l'ensemble de leurs concitoyens de la dette contractée envers eux.
Ces monuments sont à l'image de la France d'alors qui, au sortir de la guerre, était meurtrie, défigurée. La souffrance qu'ils expriment était celle qui perdurait dans les corps et dans les coeurs. Ils sont désormais indissociables de la notion de commune dont ils constituent, avec la mairie, l'église et le cimetière, des éléments structurants. Mais ils ont aussi valeur d'engagement en nous signifiant "Plus jamais cela !". Il fallait que, regardant ces figures de pierre ou de bronze, on entende résonner les cris, les plaintes, les gémissements, expressions de l'indicible souffrance qui fut celle de nos "Poilus", mais aussi des populations civiles prises sous le déluge de fer et de feu.
Pourtant, malgré le traité de paix signé un an plus tard à Versailles, cette guerre qualifiée de grande alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand, ne fut pas la dernière comme tous l'avaient espéré.
C'est la raison pour laquelle, l'Union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC) appuie son action sur un motif fondamental qui est de s'opposer à tout règlement de conflit par la guerre mais de l'obtenir par la négociation. Pour ce faire, l'UFAC agit résolument et avec persévérance pour la paix en particulier en direction des jeunes générations qu'elle invite à devenir des citoyens d'un monde sans haine ni guerre.
Vive la République ! Vive la France.
2, rue Jean-Baptiste Pigalle - 75009 PARIS
NO Siren : 784 411 241 - Té'. 01 48 74 58 83 — Fax. 01 49 95 96 70— Email
Journée du 10 août
Pourquoi tous les 10 aout l’ANCAC ravive la flamme
Sur le tombeau du soldat inconnu.
Il faut savoir que de 1940 à 1944, pendant les quatre de la seconde guerre mondiale, les cheminots se sont refusés, comme d’ailleurs l’immense majorité du peuple français à accepter la domination Allemande. Les chemins de fer avaient l’avantage d’occuper une position stratégique de premier ordre.
C’est ainsi que toutes les catégories de résistance furent pratiquées par les cheminots : résistance passive, opérations de liaison, évasions de prisonniers, transport de passagers clandestins, rapatriement d’aviateurs anglais ou américains abattus au-dessus de la France. Renseignement, sabotages, participations au maquis et à l’insurrection nationale de 1944.
La grève a été une phase ultime de la bataille du rail contre l’envahisseur nazi, initiée dès le début de l’année 1943 au sein même du conseil National de la Resistance (CNR) et préparée ensuite par la CGT clandestine. Un processus qui prenait appui sur une multiplication d’actions déployées sur l’ensemble du territoire depuis des mois et qui peu à peu firent grandir l’idée que la grève pouvait devenir un levier essentiel du combat général libérateur. La grève dont les revendications seraient le ciment : rappelons que la fédération CGT agit alors dans la clandestinité. C’est ainsi que débrayages, sabotages, manifestations diverses dépôts de cahiers revendicatifs, exigences de libération de prisonniers furent organisés.
Les journées du 1er mai et du 14 juillet 1944 ont été réinvesties dans leur valeur symbolique et comme expression de résistance. Le souffle apporté par le débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes ayant décuplé la volonté de chasser l’occupant.
Rappelons que ce 14 juillet 1944, 600 cheminots des ateliers de Vitry quittent le travail et se rendent en cortège aux monument aux morts, drapeau bleu blanc rouge en tête : sept d’entre eux seront arrêtés. A Villeneuve St Georges, La chapelle, Batignolles, Noisy le sec, Montrouge, Dijon, d’autres grèves éclatent autour de cette même date. L’un des mots d’ordre était de constituer des comités de grève, c’est sur ces bases et dans ce contexte que va naitre un comité central de grève qui déposera à la direction de l’entreprise le 6 aout 1944, un cahier de revendications en 6 points avec un ultimatum pour des réponses au plus tard le 10 aout. L’insurrection est en marche.
Le 10 aout, la grève touche progressivement une vingtaine de centres. Le mouvement s’étendra à la province puis à d’autres secteurs (postiers, transports, métallos etc.). La CGT appelant à la grève générale pour le 18 aout. Ce rôle incontestable, que prirent les cheminots dans la résistance, dans la libération de la France fut à l’image de la place qui fut la leur pendant quatre années contre l’occupant et qui venait de loin. Cette grève est historique et fut le prélude à la libération du pays.
Ce 10 aout 2023, comme chaque année nous commémorons cette page de l’histoire de France et des cheminots par une cérémonie de ravivage de la flamme du souvenir à l’arc de triomphe. L’engagement des cheminots dans la résistance fut lourdement réprimé :
Oui les cheminots ont écrit une page de l’histoire avec leur sang.
Robert Baptier