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Angers

Détails
La vie des sections
17 Novembre 2024
Mis à jour : 17 Novembre 2024
Clics : 262

Angers

 

 

 

La libération de la ville

 

 

Il y a 80 ans, le 6 juin 1944, les Alliés débarquaient sur les côtes normandes.

Après un mois de combats dans le bocage normand, les troupes alliées s'avancent sur le sol français, libérant de nombreux territoires.

A ce moment, le général américain "Patton", se met en tête de libérer "Le Grand Ouest", en empruntant la route de Nantes qui relie l'Anjou à la Bretagne. Il lance alors ses troupes et gagne rapidement l'Anjou. C'est ainsi que dans la nuit du 4 au 5 août 1944, les premières unités américaines du général entrent dans les communes de Pouancé, Segré, Le Lion d'Angers mais aussi dans celles de Châteaubriant, Candé, Le Louroux-Béconnals et Bécon-les-Granits, encerclant ainsi les troupes allemandes.

Ces manœuvres permettent à la résistance locale de s'organiser et d'intensifier son action de renseignements et de sabotages. En effet, dès le 6, le lieutenant-colonel Eynaud du Fay, commandant l'ensemble de la résistance militaire de la région d'Angers, dresse un plan de jonction des résistants avec les troupes américaines. Deux jeunes résistants locaux vont ainsi s'illustrer, Pierre-Yves Labbe et Louis Bordier, qui vont réussir à sortir de la ville d'Angers, malgré les interdictions allemandes, et ainsi prendre contact avec les troupes américaines en approche.

C'est après avoir recueilli des informations auprès de la résistance locale, qu'une partie des troupes américaines décide dans la nuit du 08 au 09 août de traverser La Maine sur le pont de Pruniers à Bouchemaine toujours intact. Après d'âpres combats, les Gi's finissent par franchir le pont. Il est alors 12h15 ce mercredi 9 août quand le peloton antichar du 3ème bataillon américain réussit à traverser le pont pour venir en renfort aux troupes d'infanterie en difficulté sur l'autre rive. Malgré la traversée de La Maine, les troupes allemandes organisées et regroupées sur des lieux stratégiques résistent violemment et notamment sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Ce n'est que dans la soirée de ce mercredi 9 août, que des combats de rue s'engagent à Angers, notamment dans la rue Barra, Chemin de la Traquette et sur l'avenue René Gasnier.

La nuit à venir va s'avérer longue pour les Angevins et les Gis. entre les tirs incessants, les balles traçantes et celles incendiaires qui vont allumer de nombreux départs de feux, cette nuit d'été va aussi être marquée par trois énormes explosions. Ces dernières provoquées par les Allemands indiquent à la population et aux troupes américaines que les trois ponts d'Angers viennent de sauter.\

Ce ne sera qu'au matin du 10 août, sous une chaleur de plomb, que le quartier de La Doutre va enfin être libéré. Il reste maintenant à franchir La Maine de l'autre côté de la rive. mais les ponts sont détruits, à par celui de La Basse Chaîne au pied du château qui lui est partiellement détruit, mais non franchissable par les Gi's et les véhicules, car les Allemands se sont retranchés dans le château et tirent à la mitrailleuse lourde sur tout ce qui bouge.

Les heures passent et vers 14h. des soldats américains appuyés par des résistants FFI, traversent en force le quartier du faubourg Saint-Jacques, alors qu'au même moment il est décidé de traverser La Maine sur des barques face à l'usine électrique avec l'appui d'une protection aérienne. Tout s'enchaîne très vite et vers 17h, le génie américain peut aménager des ponts provisoires pour la traversée des véhicules, tandis que l’état-major US. installe son poste de commandement dans la rue Saint-Aubin dans l'hôtel du Cheval Blanc.

La population retient son souffle, cette journée n'en finit pas. Enfin vers 19 heures, les drapeaux tricolores commencent à apparaître aux fenêtres. Angers est libérée. Au même moment. Michel Debré se présente à la préfecture et prend le pouvoir en tant que commissaire de la République. Les affiches préparées depuis le 8 août avec Michel Fourré-Cormeray et le Comité départemental de Libération sont placardées. Elles annoncent à tous la victoire, le rétablissement de la République et l'abrogation des lois de Vichy.

C'est ainsi que grâce aux résistants angevins, les Américains ont pu gagner du temps sur le calendrier prévu pour la libération de la ville. Les jours suivants, les troupes américaines vont continuer leur progression le long de la Loire. Mais reçoivent pour mission de ne pas la traverser. Il faudra alors attendre l'ordre de repli général donné par Hitler le 29 août 1944 pour que le sud de l'Anjou soit libéré.

80 ans après, les faits restent toujours dans les mémoires, grâce aux différents acteurs, tels les associations, les passionnés, les derniers survivants et j'en passe qui perpétuent le Devoir de Mémoire au quotidien.

A eux un remerciement chaleureux.

 

Patricia Gontier

Section ANCAC d'Angers

Reims

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La vie des sections
4 Novembre 2024
Mis à jour : 4 Novembre 2024
Clics : 288

Reims

Dans les griffes de la gestapo

26 juin 1944

Il y a 80 ans jour pour jour, quatre courageux cheminots Ardenais étaient fusillés par les Allemands pour fait de résistance.

Ils s’appelaient : René Arnould, Georges Boillot, Robert Stadler et Lucien Maisonneuve.

Ces quatre camarades appartenaient au groupe libération Nord et travaillaient tous à la gare d’Amagne-Lucquy (08), centre nerveux de cette région et nœud ferroviaire sur un axe nord-est-ouest Gisors, sud Paris Luxembourg, Verdun Hirson. A la suite d’une dénonciation ils furent arrêtés par la feldgendarmerie de Rethel alors qu’ils nettoyaient des armes au domicile de l’un deux, puis transférés à la prison Carnot de Charleville- Mézières avant d’être exécutes au fort des Ayvelles près de la commune de la Francheville.

Malgré de cruels sévices, ils ne dévoilèrent pas l’organisation à laquelle ils appartenaient, après avoir répondu au message adressé grâce à la B.B.C, qui vise à détruire le matériel roulant.

C’est pourquoi, chaque 26 juin a lieu à l’initiative de la section Ancac de Reims, une cérémonie patriotique réunie sur le quai de la gare d’Amagne-Lucquy. Une importante délégation d’anciens combattants pour raviver le souvenir de ces valeureux cheminots massacrés. Un hommage particulier est célébré dans ce lieu de mémoire et indélébile de ces évènements.

Dans ce département des Ardennes, longtemps sous le joug de l’occupant, dès mai 1940, sous contrôle Allemand privant la population de sa liberté et de ces droits, les Ardennais poussés par leur patriotisme décidèrent de résister. Déjà en 1942, des réseaux clandestins furent démantelés par la gestapo, les cheminots sont mis à rude épreuve.

Après la convention d’armistice du 22 juin 1942, la SNCF passe sous le contrôle de l’autorité allemande. La Werkehrs Direction (W-V-D) dépendant à la fois du commandement militaire et du Reich Bahn. Le département est de plus zone interdite. Quant aux résistants politiques la répression et les convois de la mort par millier se multiplient, les plus actifs de la résistance, déportés dans le cadre de la solution finale.

Dans cette période noire de notre histoire nationale, la volonté était forte pour acquérir la liberté malgré la menace qui l’obsédait à chaque instant.

Nombreux ont laissé leur vie pendant cette période cruciale, René, Georges, robert et Lucien font partie de l’histoire de la deuxième guerre mondiale qui a coûté la vie de 8938 cheminots et 15977 blessés. D’ailleurs le gouvernement, au-delà de la victoire des armés, a décerné à la SNCF le 30 octobre 1949, la légion d’honneur et la croix de guerre avec palme pour ces mérites civique et militaires.

Lors de cette cérémonie après l’appel des morts et le dépôt de gerbes, le Président de l’ANCAC Felix Beaulieu, la trésorière Marie-France Demay retracèrent les évènements qui ont permis de démanteler l’organisation allemande.

La Marseillaise et le chant des Partisans retentirent face aux drapeaux.

Que soit remerciée la famille Maisonneuve, notamment René fils de Lucien pour les nombreux témoignages de son père, dont une lettre émouvante adressée le 25 juin 1944 à son épouse Juliette et ses enfants chéris avant de mourir à la prison Carnot de Charleville-Mézières.

Ces nombreux documents d’une grande rareté, m’ont permis de montrer leur courage et leur dignité devant le sacrifice suprême.

En cc jour anniversaire, nous avons eu l’honneur de recevoir, Patrick Maisonneuve, petit-fils de Lucien Maisonneuve fusillé par les Allemands, lors de l’hommage rendu à son grand-père et ses compagnons d’armes.

En présence des maires d’Amagne-Lucquy, des autorités civiles et militaires, des porte-drapeaux, de la population, la reconnaissance, le respect et le souvenir de ces quatre courageux cheminots n’ont pas été oubliés.

Ce moment de l’histoire ne doit pas être sans lendemain, afin de le transmettre aux jeunes générations et rappeler que des hommes et des femmes dont beaucoup avaient leur âge furent tués parce qu’ils avaient commis pour seul crime  que celui d’aimer leur patrie et de se battre pour sa libération.

Jean Marchandeau

Officier de l’Ordre National du Mérite

Ancien combattant d’Afrique du Nord

 

 

Angers

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La vie des sections
4 Novembre 2024
Mis à jour : 4 Novembre 2024
Clics : 250

Angers

Commémoration du 10 août 2024

 

Ce même jour du 10 août, cette cérémonie va commémorer deux événements : la grève insurrectionnelle des cheminots du 10 août 1944 et puis également la libération de la ville d'Angers dont nous en célébrons le 80ème anniversaire.

Nous n'avons pas l'habitude de le faire à Angers car c'est toujours à Paris ou notre ANCAC se réunit en conseil national, puis remise de gerbe au monument aux morts de la gare de l'est, lieu même ou furent fusillés deux cheminots, lieu également d’où partirent les convois de déportés.

Ce 10 août est également la réunion annuelle de l’Ancac pour le ravivage de la flamme sous l'Arc de triomphe

Cette année avec les jeux olympiques notre organisation a été contrainte, de commémorer le 10 août en petit comité, une délégation de l'ANCAC et de La CGT ont ravivé la flamme à 18h30.

Merci d'avoir répondu à notre invitation par votre présence.

Alors pourquoi ce 10 août est commémoré ?

De 1940 à 1944 durant ces quatre dures années de la seconde guerre mondiale les cheminots se sont refusés, comme d'ailleurs l'immense majorité du peuple français à accepter d'être sous les ordres nazis.

C'est ainsi que toutes les catégories de résistances furent pratiquées par les cheminots, sabotages des machines, des voies ferrées, participation au maquis etc.

Cette grève que nous commémorons constitue une des clé des Parisiens contre l'occupant nazi.

Nous rappelons chaque année le sacrifice de ces résistants anonymes à l'héroïsme des cheminots en 1944 qui doit être connu des plus jeunes générations.

Cette grève insurrectionnelle n'est pas arrivée toute seule, elle est la suite de plusieurs événements qui l'ont procédé.

Le 1 mai et le 14 juillet 1944 les cheminots participent aux grèves et aux manifestations, nombre d'entre eux sont arrêtés et déportés.

Le 6 août, la fédération CGT des cheminots encore en clandestinité, dépose un ultimatum à la direction de la SNCF. Elle exige avant le 10 août la libération des milliers de résistants emprisonnés et que soit donné satisfaction aux revendications.

Le jour du débarquement arrive, alors les organisations syndicales appellent les cheminots à la grève afin de paralyser les troupes hitlériennes et retarder leur ravitaillement.

Dans la matinée la grève est votée dans les dépôts et ateliers parisiens.

Le soir même du 10, des milliers de cheminots sont en grève.

Le 18 août c'est la grève générale et l'insurrection.

 

Hélas beaucoup de cheminots ont perdu la vie au cours de ces journées et pendant toute la durée du conflit.

5900 internés, 2480 déportés, 554 fusillés, 45 morts sous la torture.

Citons Pierre SEMARD (le 7 mars) que nous commémorons chaque année et bien d'autres, tous dirigeants de la CGT

Oui cette grève du 10 août entamée par les deux syndicats CGT ET CFTC a également été suivie par les postiers, les policiers et bien d'autres. Suivi par l'appel du Comité Parisien de Libération le CPL emmené par André Tollet, des FFI du colonel Rol Tanguy. La circulation a été entravée par la construction de barricades.

Le 25 août Paris était libéré, le général LECLERC et le colonel Rol TANGUY reçoivent la reddition allemande à la gare Montparnasse.

Tout au long de cette période les cheminots ont en effet été au premier rang pour épauler l'avancée des forces de libération.

Cette grève sera reconnue par le général de Gaulle comme mémoire de guerre. La SNCF fut également la seule entreprise à se voir décerner le 30 octobre 1949 la légion d'honneur et la croix de guerre avec palme en reconnaissance des mérites civiques et militaires des cheminots.

Nous pouvons y associer aujourd'hui le 80ème anniversaire du programme du Conseil National de la Résistance : signé le 15 mars 1944 qui à la libération de la France a permis au nouveau gouvernement de mettre en application ce programme qui devait devenir une avancée sociale significative dans la mise en place des grandes mesures sociales en France :

Nationalisations, la sécurité sociale, liberté de la presse, des associations, de manifester, le droit de grève Parce qu'il constitue encore notre quotidien, ce programme n'appartient pas au passé, il porte des valeurs humaines.

Il se conjugue au présent (comme le disait la résistante Lucie AUBRAC).

Notre devoir est de le faire connaître aux jeunes générations, ce que nous faisons aujourd'hui.

Oui les cheminots ont écrit une page d'histoire avec leurs sang.

C'est dans cet esprit de solidarité et de mémoire que l 'ANCAC poursuit son combat vers la reconnaissance de nos droits à réparation et transmet l'histoire aux futurs générations pour que les sacrifices de nos camarades ne soient vains pour que notre pays soit libre et vive en paix.

R

Le président Moïse DERSOIR

 

Dijon

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4 Novembre 2024
Mis à jour : 4 Novembre 2024
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Dijon

La section a organisé son traditionnel voyage de l’année du 30 juin au 6 juillet 2024, dans les Alpes de haute Provence avec le soleil.

Notre village vacances se situait au bord du lac de Serre-Ponçon à 1000 mètre d’altitude.

Toute la semaine nous avons parcouru la région de la Bréole à Barcelonnette et son histoire Mexicaine, une montagne à couper le souffle avec St Véran commune la plus haute d’Europe, les gorge de l’Ubaye et l’impressionnant col de l’Izoard, jusqu’aux doux paysages provençaux remplis d’oliviers et de lavandes et le muséoscope retraçant l’historique du Lac.

Pour finir en beauté, une agréable croisière sur le Lac de Serre-Ponçon. Une semaine bien remplie qui a ravi tous les participants.

A l’année prochaine pour une nouvelle direction.

Robert Moullière

Cherbourg

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4 Novembre 2024
Mis à jour : 4 Novembre 2024
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Cherbourg

 

Organisateur de notre congrès national en 2011, président du comité d'entente de toutes les associations d'anciens combattants et patriotiques de Cherbourg en Cotentin, Marcel Lajoye a été élevé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite et décoré par le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, Marc Véran, lors de la célébration du 14 Juillet, au cours de la prise d'armes qui s'est déroulée place du Général de Gaulle à Cherbourg.

 

Niort

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La vie des sections
4 Novembre 2024
Mis à jour : 4 Novembre 2024
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Niort

 

Le 14 avril et le 8 mai 2024 sont deux dates importantes pour notre section niortaise de l’ANCAC.

En effet, le 14 avril s’est tenue l’assemblée générale qui a vu la création d’un nouveau bureau complet ainsi composé :

  • Joël COTTENNEC : président
  • Thierry CLISSON : trésorier
  • Véronique FRANCESCHI : secrétaire
  • Jean-Michel CHAUVEAU : archiviste

Joël, Thierry (fils de Michel Clisson adhérent et porte drapeau) et Jean-Michel (fils de Michel Chauveau adhérent) sont des retraités cheminots.  Ils sont membres fondateurs de la Section Niortaise de l’Institut d’Histoire Sociale des Cheminots, garants d’un travail sur le devoir de mémoire. A ce titre, ils ont toute leur place au sein de notre section.

Le nouveau bureau et de nombreux adhérents étaient présents au Monument aux morts de la gare de Niort pour la commémoration du 8 mai 1945. Le discours a été lu par la secrétaire. A l’issue de la cérémonie, Michel CHAUVEAU s’est vu remettre la médaille de la reconnaissance de la Nation puis Michel CLISSON et Raymond POUSSARD ont reçu l’insigne des 50 ans en qualité de porte-drapeau.

 

La Secrétaire

Véronique FRANCESCHI

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Repères

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  • Carte du Combattant
  • Carte du Combattant(OPEX)
  • Retraite du Combattant
  • La médaille militaire

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