Paray le Monial

La section a tenu son assemblée générale le mardi 19 novembre à 15h00 salle PLM à Montchanin.

Le président remercie l’amicale des locataires pour le prêt de leur salle, remercie les adhérents pour leur présence.et demande un instant de recueillement pour les adhérents disparus depuis la dernière assemblée puis donne la parole au secrétaire pour le rapport d’activités.

Une année très chargée, beaucoup de cérémonies organisées par les communes pour célébrer le 80éme anniversaire du débarquement.

Présentation du rapport financier par le trésorier, trésorerie positive mais limitée.

Ces rapports sont votés à l’unanimité.

Le bureau est démissionnaire, appel aux intéressés.

Le président informe sur la situation de notre association nationale qui subit les mêmes contraintes que nos sections.  Sur les coupes budgétaires à venir et sur le report de l’augmentation du point PMI. Ainsi que sur la situation mondiale, les différents conflits à notre porte.

Nous sommes nés avec la guerre, nous ne voulons pas partir avec un nouveau conflit mondial.

Espérons que nos dirigeants privilégieront les négociations et calmeront les ardeurs belliqueuses de certains dictateurs.

Le bureau démissionnaire est réélu.

Le bureau compte sur la motivation des adhérents pour maintenir la journée festive en 2025 où deux adhérents recevront la médaille ANCAC échelon OR.

L’Assemblée se termine par l’encaissement des cotisations et le verre de l’amitié.

Bonne fêtes de fin d’année à toutes et tous.

Chapuis Roger

Chamiers

Assemblée générale du 15 novembre 2024

ANCAC : Association Nationale des Cheminots Anciens Combattants.

C’est en présence d’une douzaine d’anciens combattants cheminots de la Section ANCAC de Chamiers, de M. Rodolphe Ferrazzi Maire-Adjoint de Coulounieix-Chamiers, de M. Benoit Dalia Dirigeant des Ateliers SNCF de Chamiers, de M. Jean-Claude Valbousquet Vice-Président de la section ANCAC de Périgueux, que le Président Jean-Claude Guichard, entouré des membres du Bureau, a ouvert cette 60^ème Assemblée Générale par une minute de silence à la mémoire de nos amis disparus : M. Jean Sudri, M. Jean Fournier Président honoraire de l’ANCAC Nationale et Président de la section ANCAC de Bergerac.  

Etaient excusés : M. Thierry Cipierre Maire de Coulounieix-Chamiers, Paul Seneze secrétaire-adjoint, Pierre Connangle Trésorier-adjoint.

Le Président Jean-Claude Guichard, après plus de quarante ans de Présidence assidue à la Section ANCAC de Chamiers, souhaite la bienvenue à tous et un prompt rétablissement à nos amis malades. Il remercie M. Dalia pour le prêt de la salle de réunions. Il souligne le besoin de vigilance, mais aussi de volonté à faire aboutir les Droits des Anciens Combattants Cheminots. Droits toujours en attente dans les sphères gouvernementales, en particulier la « campagne double » pour tous les appelés du contingent envoyés à la guerre, sur le sol algérien. Le Secrétaire et le Président-Trésorier présentent les rapports d’activités et financier 2024. Après un débat serein et constructif, ces rapports sont adoptés à l’unanimité. Le Secrétaire de section, dans son mot empreint de nostalgie, « Le temps est plus fort que nous » fait état de l’ANCAC et des Anciens Combattants d’Algérie en particulier, dans le monde actuel ou tout va trop vite de façon virtuelle. Le comportement de nos dirigeants, en faveur du règlement des droits des AC, (qui eux ne peuvent plus attendre) ne nous donne guère d’espoir en notre faveur. Des remerciements sont adressés à la Municipalité de la commune de Coulounieix-Chamiers pour la subvention de 150 Euros, accordée en 2024.La « journée unique » de recueillement lors des commémorations se profile de plus en plus à l’horizon, elle inquiète fortement les associations d’anciens combattants.

De plus, le remplacement de l’appellation « la Retraite du Combattant » par la dénomination « Allocation » ne nous rassure guère pour l’avenir.

Le devoir de mémoire devient de plus en plus d’actualité, car depuis quelques temps, en Europe et dans le monde, des conflits d’une autre époque, résonnent à notre porte. Nous devons rester vigilants et inviter les jeunes à ne pas se laisser déborder par des minorités insidieuses.

A ce moment de notre A G, le Président Guichard informe les participants sur la décision prise en réunion de Bureau, de dissoudre la section ANCAC de Chamiers en novembre 2025. L’état de santé des membres du Bureau et des adhérents, ne nous permettent plus d’assurer le bon fonctionnement et les représentations diverses qui nous incombent. Il nous reste donc, une année pour régler cette dissolution. Les adhérents auront le choix : de rejoindre la section ANCAC de Périgueux, d’être rattachés au National à Paris ou de démissionner.

Les Membres du Bureau de la Section ANCAC de Chamiers, démissionnaires, se représentaient, à l’exception de notre ami Pierre Connangle, diminué physiquement. Ils ont été élus à l’unanimité pour 2025, le Président Jean-Claude Guichard assurant les postes de Président et Trésorier.

1. Benoit Dalia Dirigeant de l’unité de production de Chamiers, dans son mot de remerciement au Président Guichard, souligne la bonne santé des activités de l’atelier SNCF avec le maintien des effectifs et une charge de travail convenable dans ce monde ferroviaire voué à la concurrence.

De plus, M. Dalia s’engage à continuer à faire vivre le devoir de mémoire à la stèle du Monument aux Morts des Ateliers SNCF de Chamiers. Pour clôturer cette Assemblée Générale, le verre de l’amitié offert par la section de Chamiers, est partagé dans une fraternelle amitié.

La Section ANCAC de Chamiers, va essayer de vivre et de fonctionner encore une année, malgré les effets du temps et les soucis de chacun.

Le Secrétaire de Section Marcel Merle

Assemblée Générale Dijon

La section a tenu son assemblée générale le 15 novembre à la salle Camille Claudel. 75 adhérents assistaient à cette réunion, Guy Guillemenet présente l'ordre du jour, il souhaite la bienvenue à tous les participants. Dans son rapport d'activité, Robert Moullière président présente tout d'abord la situation générale du pays avec tous les mauvais coups que nous subissons actuellement une « perte du pouvoir d'achat », l’augmentation des produits de première nécessité, des attaques sur nos droits sociaux etc.

Aujourd'hui le nouveau Premier ministre Michel Barnier fournit la même politique que celle du Président Macron.

Le projet de budget des anciens combattants pour 2025 s'élève à 1 816 528 043 € contre 1 830 156 624 € l'année précédente soit une baisse de 13 628 581 €, aucune avancée pour le moment du point d'indice en retard de près de 8%, rien de nouveau sur la campagne double.

Nous enregistrons la nomination d'un ministre délégué monsieur Jean-Louis Thiériot à la place d’un secrétaire d'État. Plus que jamais il nous faudra intervenir auprès des ministres de la défense et ministre des anciens combattants, ainsi qu’auprès des élus de la nation pour qu'ils interviennent en faveur et le droit à réparation à l'Assemblée nationale.

Un point également abordé, la situation internationale avec les conflits et guerres en Israël, au Liban, en Ukraine. Nous demandons un cessez-le-feu immédiat et un règlement par la diplomatie. Ces guerres ont déjà fait des milliers de morts, femmes et enfants, nous ne pouvons pas accepter cette situation sans réagir. L’ANCAC qui a toujours milité pour la paix et le désarmement, comme le disait Henri Barbusse, ancien combattant de 14 18, dans son livre « le feu » « guerre à la guerre ».

Il insiste sur le rôle de l'ANCAC pour la mémoire et le mouvement pour la paix. Enfin le président pose la question sur l'avenir de l'ANCAC.

Janine Guillemenet trésorière, présente le rapport financier très détaillé, donne lecture de la situation des effectifs de la section qui s'avère être en équilibre par rapport à 2023. Actuellement la section compte 101 amis de l’ANCAC.

Sur le rapport de la commission de contrôle Bernard Gollion demande à l’AG de donner quitus à la trésorière pour la bonne tenue des comptes.

Deux médailles de l’ANCAC échelon Or ont été décernées à Marcel Jeannin et Jean Desideri Ancien combattant AFN.

À la fin de cette assemblée, Jean Leneuf porte-drapeau titulaire depuis 15 ans et âgé de 90 ans, passe la main à Jean Fournier. Régine Fournier secrétaire et Janine Guillemenet trésorière lui offre un cadeau bien mérité.

L’AG se termine par un apéritif et un repas fraternel.

Robert Moullière

Toulon

Commémoration du 106^ème anniversaire de l’armistice mettant fin à la guerre de 1914-1918 en gare de Toulon.

En mémoire de ceux qui ont enduré des souffrances, combattu pour notre liberté, qui sont morts pour leur patrie, les cheminots amis (es) de l’ANCAC, Mesdames Claudette Occelli,
Muriel Sigaud, Yannick Yongt, Michel Fauré faisant office de porte-drapeau ont déposé une gerbe à la stèle de la gare de Toulon en présence des élus de la mairie de Toulon, Mesdames Geneviève Levy, Caroline Depallens, Corinne Jouve, Messieurs Éric Mascaro, Thierry Campus, Romain Pelissou, Christophe Moreno.

Le message de l’UFAC a été lu par Mlle Solène Dongt et son frère Ewan Dongt.

Ensuite, Muriel Sigaud a assisté à la cérémonie de son quartier et remis le drapeau de l’ANCAC à un jeune de la marine en formation à Toulon Loris Clouzeau, pour le souvenir de ceux tombés pour notre liberté et en présence du Sénateur Michel Bonnus, de nos Élus, de la Préparation Militaire Marine, de l'Union Nationale des Combattants, de l'Association Nationale des Cheminots Anciens Combattants, des collégiens de Maurice Genevoix, des habitants et des associations du quartier.

Un discours du président du CIL, Christian Benetti et une gerbe déposée par
Madame Odile Sarkissian, encadrée par deux élèves et adhérents à l’Ancac en tant qu’amis,
ont honoré nos aïeux pour leur patriotisme, leur sacrifice, sans oublier le protocole de la commémoration, la sonnerie aux morts, la minute de silence, le message de l’UFAC, la Marseillaise, l’honneur aux drapeaux.

Par ailleurs la section de Toulon a participé à la cérémonie au monument aux morts de la ville de Toulon avec les autorités militaires, les musiques traditionnelles. Louis Dutto a déposé une gerbe avec des lycéens et des collégiens.

A la Seyne sur mer M. Luc Pelangie de l’ANCAC, accompagné de M. Beccaria, a déposé une gerbe à la stèle du souvenir.

La DER des DER n’empêche pas, hélas, les nombreux conflits encore d’actualité Ukraine et Proche Orient.

STOP A LA HAINE

VIVE LA FRATERNITE ENTRE LES PEUPLES

Muriel Sigaud et Louis Dutto

Angers

Commémoration de l'assassinat de Pierre Sémard Angers

 Le 7 mars 2025 rendez-vous était donné aux cheminots à 10h45 au monument aux morts de la gare d 'Angers pour honorer la mémoire de Pierre Sémard, 83 ans après sa mort une quinzaine étaient présents (beaucoup d’excusés)

 Une gerbe fut déposée par un représentant de la section syndicale CGT et un représentant de la section ANCAC

 Intervention du secrétaire adjoint de la section CGT en mémoire de P Sémard

  Lecture du message du secrétariat national en mémoire de Pierre Sémard. Par le président de la section ANCAC d'Angers.

   Un moment de recueillement fut observé. Un verre de l'amitié servi en sa mémoire salle Marpeau a aussi permis de continuer à discuter.

       Le Président de la section d’Angers Moïse Dersoir

Intervention du secrétaire adjoint de la section CGT

Cher(e)s camarades, cher(e) ami(e)s,

            Nous sommes ici réunis pour commémorer la mort d’un homme il y a maintenant 83 ans. Le 07 mars 1942 à Évreux, cet homme, Pierre Sémard, après 3 ans d’emprisonnement, était livré comme otage par la police française aux ordres de Vichy à l’occupant nazi. Le même jour il sera fusillé. Il avait 55 ans.

            Secrétaire général de la Fédération CGTU des cheminots, il avait été arrêté le 20 octobre 1939 à LOCHES où il avait repris son travail. Puis, 6 mois plus tard, le 06 avril 1940, il fut jugé et condamné par un tribunal militaire français L’audience ne dura qu’une journée.

            Avec cet assassinat, une grande figure du mouvement syndical cheminot disparaissait.
Parmi les otages fusillés n’oublions pas les syndicalistes Georges Wodli, Jean Catalas, Robert Brin, Guy-Pierre Gauthier, Emile Gugelot dirigeants de l'ANCAC. D’ailleurs, Pierre Sémard fut un de ceux qui en 1931 participèrent la création de L'ANCAC. Les nazis choisissaient leurs victimes de façon emblématique.

            83 ans nous séparent de cette journée de deuil et d’espoir. Mais depuis, il n’y pas eu une année ou les cheminots actifs et retraités à l’appel du syndicat CGT, des associations de résistants et d’anciens combattants, les représentants du parti communiste, les hommes de bonne volonté pour rendre hommage à Pierre Semard et à tous les cheminots qui ont combattu pour la liberté souvent au prix de leurs vies et quelquefois de celles de leurs proches. Son épouse Juliette Contier, fut déportée à Ravensbruck et sera inhumée à ses côtés en 1979 au cimetière du Père Lachaise.

            Nous qui sommes devant ce monument, rappelons-nous leur sacrifice et tout le respect qui leur est dû.

            Rappelons-nous donc aussi ici et aujourd’hui les 48 résistants cégétistes et pour la plupart communistes, exécutés en octobre 1941 à Châteaubriant et Nantes, choisis par le sinistre Pucheu ministre de Pétain.
            Rappelons-nous aussi plus de 809 cheminots fusillés, déportés, pendus ou massacrés sous la torture, plus de 1000 morts en déportation pour faits de résistance. Tous, ils ont donné leur vie pour qu’au-delà des guerres, un monde de liberté, de paix et qu’une société en faveur des travailleurs émerge.

            C’est bien parmi ces milliers de travailleurs anonymes de la classe ouvrière, les cheminots, les postiers, les travailleurs dans les usines qui ont uni leurs forces pour enrayer la machine de guerre nazie.

            Toute la vie de Pierre Sémard a été marquée par le don d’un engagement total. Depuis ses 20 ans comme secrétaire du syndicat de Valence jusqu’à sa nomination de secrétaire de la fédération des cheminots CGTU, il aura toujours eu à cœur d’œuvrer pour l’unité syndicale, la syndicalisation des cheminots et la défense des travailleurs. La classe dirigeante complice de l'occupant voyait en lui un homme dangereux pour leurs intérêts par ses qualités d’intelligence et d’honnêteté. Il fallait donc pactiser avec le diable. Dans certains milieux ne disaient-on pas : « Plutôt Hitler que le front populaire ».

            Mais l’homme disparu, les idées de paix, de progrès, de justice demeurent… car les idées ne meurent pas.

            « Être pacifiste, c’est en premier lieu combattre le fascisme ! » disait-il.

Comme ces mots de Pierre Sémard résonne aujourd’hui tristement à l’heure où dans cette Europe et dans de nombreux autres pays prospèrent les mouvements d’extrême-droite.
            Cette extrême-droite, dont les paroles ripolinées sont constamment diffusées et reprises par les médias d’une poignée de milliardaires et y compris par ces médias prétendument publics. Ils oublient volontairement de rappeler qu’en 1933, Hitler, après avoir convoqué le patronat allemand leurs a assuré que sa priorité c’était de lutter contre les communismes et les francs-maçons.
            Oui, c’est bien le Capital, par complicité tacite ou volontaire qui a permis l’accession au pouvoir des nazis. Malgré cette petite musique diffusée par ces même médias ‘Main Stream’ qui voudraient nous faire réécrire l’histoire en renvoyant dos à dos les extrêmes, comme ils disent.

            « Personne ne peut contester – disait Pierre Sémard – que le fascisme ne soit la barbarie, la guerre, la misère et la ruine des peuples qui sont soumis à ce régime »

            Mais c’est à nous, militants CGT, communistes et sympathisants, hommes de bonne volonté de diffuser et répandre les idées de Pierre Sémard refusant de s’en remettre aux seuls gouvernements.
            Car comme il y a maintenant plus de 80 ans, c’est la destruction des services publics, la privatisation de tout ce qui peut l’être, le chômage massif, masqué par la macronie par des CDD, des stages bidons et bientôt le travail gratuit avec le RSA conditionnel. Le patronat en avait rêvé, les ‘libéraux’ au pouvoir l’on fait, qu’ils soient socialistes ou de droite assumée. A quand le retour du travail des enfants ?

            Toutes ces orientations idéologiques sont du pain béni pour le RN et les groupuscules fascistes. Il n’y pas d’inégalités entre les hommes, il n’y a que des différences sociales. Rappelons-le !

            Pierre Sémard, dans le cadre de son époque, à la création de la SNCF dont il fut membre du conseil d’administration, disait, de façon prémonitoire :
            « Nous n’avons pas eu d’illusion à la création de la SNCF. La nationalisation reste à réaliser, mais nous n’avons pas été étroits dans nos perspectives. La SNCF doit être considérée comme une étape dans la voie de la nationalisation et la faillite de la SNCF serait un recul certain. La faillite du
chemin de fer. »

            Ce constat percute de plein fouet la situation contemporaine avec la privatisation à marche forcée de la SNCF. Le gouvernement, la direction, les organisations syndicales réformistes contestent tout droit d’intervention dans le débat et même le droit d’information à la première organisation syndicale de l’entreprise.

«On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels » disait Anatole FRANCE.

            A l’heure où de sinistres bruits de bottes se font entendre partout en Europe et l’augmentation de la température du globe a atteint les +1,5° en 2024, il existe une autre alternative qui est de développer un grand service public ferroviaire pour promouvoir la Paix et répondre aux besoins des usagers et à l’urgence climatique. La CGT est et sera toujours une force de proposition et de gestion.
            Acquis d’hier sans cesse remis en cause mais nouveaux défis contemporains nous imposent de prendre modèle sur les valeurs et les engagements de Pierre Sémard.

            83 Ans de luttes et de succès, grâce notamment au programme du CNR après-guerre, mais depuis, jour après jour, grignoté par les « libéraux » qui nous parlent de la fin de l’histoire ! Mais non, l’histoire n’est pas finie et les combats et les idéaux de Pierre Sémard demeurent, à nous de les faire vivre car ceux qui ne luttent pas ont déjà perdus.

Je vous remercie.

Franck Le Scraigne, syndicat CGT d’Angers